photo Rencontre avec Guillaume Gallienne

Rencontre avec Guillaume Gallienne

Patrimoine - Culture

Aix-en-Provence 13090

Le 10/10/2025

Après sa venue à Aix-en-Provence à la fin du mois d’août pour une rencontre autour du film Cezanne et Moi, en compagnie de Danièle Thompson, Guillaume Gallienne nous fait l’immense plaisir de revenir à l’Atelier de la langue française afin de vous présenter son premier roman, Le Buveur de brume. Le comédien publie dans la collection Ma nuit au musée (Stock) un récit autobiographique délicat, drôle et sincère. Alors qu’il avait choisi de passer la nuit au Musée National de Tbilissi, sous le portrait de son arrière-grand-mère, la princesse Mélita Cholokachvili, Guillaume Gallienne apprend une fois arrivé sur place que le tableau a été déplacé à la Galerie Nationale, un lieu aseptisé et sans âme. Contraint de renoncer à l’idée qu’il se faisait de cette nuit, il entre alors dans une colère noire qui va l'obliger à s'interroger sur son héritage familial. Le comédien ne va donc pas dialoguer avec les œuvres, comme il l’espérait, mais avec son histoire géorgienne, entre souffrances d’enfance, imaginaire échappatoire et aspirations intenses. A travers ce récit initiatique, il va rendre un merveilleux hommage à toutes les femmes de sa vie qui ont façonné l'artiste qu'il est devenu.

photo Cherish Menzo : Frank

Cherish Menzo : Frank

Danse - Bal - Cabaret

Marseille 13000

Du 10/10/2025 au 11/10/2025

A la fois raccourci de Frankenstein et adjectif signifiant « franc », la performance interroge ce que nos monstres disent de nous — et de notre époque. Vacillante comme un vieux film d’horreur, Frank, la dernière création de Cherish Menzo, mêle rituel, apocalypse et carnaval, un espace où les corps se découvrent, se cassent, se libèrent. Après avoir exploré les figures de l’hypersexualisation et de la matière noire dans les deux premières parties de sa trilogie, Jezebel et Darkmatter, Cherish Menzo la clôt avec Frank. L’artiste néerlandaise s’attache à l’archétype du monstre, non pas pour l’éloigner ou l’exorciser, mais pour s’en approcher, l’habiter, l’incarner. À la fois raccourci de Frankenstein et adjectif signifiant « franc », la performance interroge ce que nos monstres disent de nous — et de notre époque. Portée par les trois voix de Malick Cissé, Mulunesh, Omagbitse Omagbemi et Cherish Menzo la monstruosité devient un langage scénique, un outil de déformation, un prisme pour sonder les représentations du corps noir, du féminin, de l’altérité. Distorsion et défiguration sont autant de procédés physiques et visuels venant[...]